Tracasseries policières aux frontières Guinéo-sénégalaises: le GOHA invite les deux chefs d’État à prendre leurs responsabilités afin de mettre fin.
Afin d’attirer l’attention des présidents Sénégalais et Guinéen sur les tracasseries policières aux frontières Guinéo-Sénégalaises, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires- International (GOHA) s’est fendu d’une déclaration ce mercredi, 12 juillet 2023 pour dénoncer les difficultés auxquelles les citoyens de ces deux pays sont confrontés.
Joint au téléphone par nos confrères de la radio Fim Fm, Mohamed Abdallah Chérif, président du GOHA revient sur la quintessence de cette déclaration.
“Il était indispensable de faire cette déclaration avant de continuer d’autres actions sur le terrain. Parce que les citoyens de nos deux pays sont entrain de souffrir sérieusement dans ces frontières. Je passe souvent par-là, moi-même j’ai eu constaté beaucoup de tracasseries, beaucoup de petits barrages où les citoyens viennent payer 10 000 à 20 000 francs côté guinéen. De l’autre côté du Sénégal, on les fait payer à certains endroits à 3 000, 5 000 francs CFA. Partout ce sont des harcèlements et les citoyens sont extrêmement pauvres et les gens arrivent au niveau des frontières extrêmement fatigués, ils ont faim et soif. Avec toutes ces tracasseries, il n y a pas de respect, c’est pourquoi, nous avons fait cette déclaration pour attirer l’attention des dirigeants de ces deux pays sur ce qui se passe à ces frontières. Parce que ce sont des pratiques qui rendent les deux chefs d’État nettement impopulaires, alors qu’ils ne sont pas au courant. Donc, il est de notre responsabilité d’attirer leur attention pour que ces chefs d’État prennent les dispositions pour mettre fin à ces pratiques, pour que les citoyens circulent librement dans le respect et dans la sécurité », a t-il martelé.
Camara Mamadouba
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