Conakry : un opérateur économique abattu par des malfrats, le témoignage glaçant de son fils.

Conakry : un opérateur économique abattu par des malfrats, le témoignage glaçant de son fils.

Un crime horrible s’est produit dans la nuit du jeudi à vendredi, 30 août 2024 aux environs de 3 heures du matin à Conakry, au quartier Kobaya, situé dans la  commune de Sonfonia.

À son domicile, Elhadj Hassimiou Diallo, 58 ans, a été assassiné par des malfrats lourdement armés, sous les yeux impuissants de ses deux épouses et ses enfants. La disparition tragique de l’opérateur économique laisse non seulement un vide dans la famille, mais plonge également le voisinage sous le choc.

« Je suis dans ce quartier avec mes parents depuis plusieurs année, mais tout dernièrement j’étais dans un centre coranique où mon défunt père m’avait envoyé. Et puisque j’étais pas là, mais d’après les informations recueillies à la suite des témoignages, qu’à l’arrivée des bandits, ils ont voulu offenser la boutique mais ils n’ont pas pu. Entre temps, ils faisaient des bruits et mon père s’est réveillé. Il a voulu descendre. La coépouse de ma mère qui était avec lui a dit de ne pas descendre, parce que elle avait vu à travers la fenêtre, qu’il y avait plusieurs personnes en bas qui voulaient venir dans la concession pour voir s’ils vont trouver quelque chose. Lorsque mon père est descendu au niveau des escaliers, ma marâtre s’est souvenue des enfants et est allée les prendre pour les enfermer dans sa chambre. C’est après elle est descendue derrière notre père qui était déjà suivi par des bandits avec lesquels il s’est croisé.  Ensemble, ils se sont dirigés dans la chambre et les bandits voulaient de l’argent. Ils ont demandé de l’argent à notre père qui leur avait dit qu’il n’avait pas d’argent avec lui ici. C’est ainsi qu’ils ont proposé à mes parents de venir ouvrir la boutique pour prendre ce qu’ils veulent afin de les laisser en vie, mes parents n’ont pas accepté. Et quand les bandits n’ont pas trouvé de l’argent dans les différentes chambres, l’un d’entre eux a demandé à l’autre de tirer sur mon père qui est mort sur place », a dit son fils Amadou Oury, qui se souvient d’un père exemplaire.

« Je ne peux imaginer une telle mort d’un père aussi bien que lui. Durant toute mon enfance, il m’a aidé, m’a encouragé, m’a conseillé et m’a envoyé dans des centres pour que je puisse bien étudier. Il a vraiment voulu planifier notre avenir.Aujourd’hui, il part malheureusement, mais je ne peux rien dire de mal d’un père comme lui », a-t-il indiqué.

À noter que le défunt a laissé derrière lui, deux femmes et sept enfants.

Les services de police qui se sont rendus sur les lieux du crime ont enclenché une procédure d’enquête. 

Mediaguinee

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