Ousmane Tolo Soumah [UFR]: ‘’Nous n’allons jamais accepté un référendum qui découlera de ce débat constitutionnel, si nous ne sommes pas associés’’
L’Union des Forces Républicaines (UFR) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi, 10 juin 2023 à son siège sis à Matam Mido.
Au cours cette assemblée générale, plusieurs sujets d’actualité ont été abordés par le parti de l’ancien premier ministre, Sydia Touré notamment, le débat d’orientation constitutionnel qui vient s’achever au CNT, dont les grands partis politiques et les grandes organisations de la société civile ont brûlé par leur absence.
S’exprimant cette actualité, Ousmane Tolo Soumah, responsable de la jeunesse du parti a indiqué que le débat d’orientation constitutionnel qui s’est déroulé du 15 mai au 02 juin dernier n’était nullement un débat, mais plutôt manière pour le CNT de retarder la transition.
«À ce qui concerne le débat d’orientation constitutionnel qui s’est passé au CNT, je remarque personnellement que les membres du CNT ne veulent pas qu’on sorte de cette transition .Tout ce qu’on est entrain de faire, c’est pour retarder le processus. C’est la vérité parce qu’il y a combien de débats? On a appelé les constitutionnalistes ici pour venir, parler de ce problème. Tout le monde a dit ce qui est à dire et aujourd’hui, on est entrain d’appeler par-ci par-là, les organisations qui sont favorables au CNRD de dire de n’importe quoi. La transition n’est pas une question de plaisanterie. Vous-mêmes, vous voyez qui
parle de débat constitutionnel, parle d’échange d’idée. C’est-à-dire, un débat contraire, mais au niveau du CNT ce n’est plus débat constitutionnel que nous voyons, mais plutôt les présentation des documents des entités au président du CNT», a t-il souligné.
Poursuivant, ce responsable de l’UFR a laissé entendre que comme les grands partis politiques et les acteurs majeurs de la société civile n’ont pas pris part à ce débat d’orientation constitutionnel, qu’ils n’accepteront pas le référendum qu’il en découlera.
«Ils font tout cela sans la présence des grands partis politiques: je parle de l’UFR, de l’UFDG et RPG arc-en-ciel et d’autres partis. Je parle des organisations représentatives de ce pays.Si ces organisations représentatives de la majorité des guinéens ne sont pas dans ce débat, comment est-ce qu’on peut dire réellement que ce problème de débat constitutionnel là va aboutir? Non, ça ne va aboutir. Nous n’allons jamais accepter un projet de référendum déjà rejeté, jamais! Partout où nous ne sommes pas. Si toute fois on n’est pas associé à ce problème débat d’orientation constitutionnel, nous n’allons jamais accepter. Parce que notre proposition ne se trouve pas dedans. Ils comprendront que les institutions financières ne peuvent pas financer un référendum déjà rejeté. Si nous continuerons comme ça, les référendums qu’ils font organiser seront des référendums déjà rejetés. Donc, les institutions, on les interpelle, ne mettez pas votre argent dans un référendum déjà rejeté. Parce que les grands partis politiques et les grandes organisations de la société ne sont pas associés. Et Comment, vous pouvez prendre notre argent pour engager dans ce processus, il faut rejeter. Nous n’allons jamais accepter un référendum qui déroulera de ce débat constitutionnel, si nous ne sommes pas associés», a t-il martelé.
Camara Mamadouba
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