La cherté des prix d’immatriculation et de ré-immatriculation: “Ces tarifs n’ont pas été fixés par DSD », Moustapha Kaba.

Les prix exorbitants des plaques d’immatriculation et de ré-immatriculation des engins roulant continuent de susciter des réactions au sein de l’opinion.

Pour tenter de comprendre comment ces tarifs ont été fixés, nos confrères de radio Fim Fm ont invité hier mardi, le Directeur général adjoint de l’entreprise DSD.

Dans sa communication, Moustapha Kaba a laissé entendre que ces prix n’ont pas été fixés par entreprise.

“Ces tarifs n’ont pas été fixés par DSD. Ce sont des tarifs qui ont fixés par l’État à travers un arrêté conjoint, ministère des finances et des transports. C’est l’arrêté Nº1 650 date de 30 juin 2021 qui fixe tous les tarifs, les redevances par rapport à l’immaturculation et à la re-immatriculations.C’est agriffé à ces tarifs, les tarifs des vignettes. Tout le monde sait qu’habituellement, chaque année les usagers prenaient ce qu’on appelle la TIV», avant de revenir la décomposition des tarifs.

“Je vais vous parler de la décomposition des tarifs parce que les gens font l’amalgame. Ils prennent le prix des plaques, ils mettent dans le paquetage; le prix des immatriculations, le prix des vignettes, l’emboutisseur. Donc, ce sont trois (3) opérations distinctes et il y a l’enrôlement des véhicules qu’on appelle communément la carte grise qui est délivré enfin. Ces tarifs ont été également fixés par l’État. Ensuite, il y a le prix des vignettes qui sont les taxes de l’État. Le troisième opérateur, ce sont emboutisseurs. Quand vous avez votre numéro d’immatriculation communément appelé carte grise, vous allez chez emboutisseur. L’emboutisseur qui a déjà acheté sa plaque, qui revend aux usagers et qui engrave les numéros sur la plaque qui fixe sur le véhicule. Donc, (trois 3) opérations distinctes, trois (3) prix distincts. L’immatriculation, les vignettes et l’emboutissage à travers l’État”, a t-il indiqué.

Poursuivant, le Directeur général adjoint de DSD a souligné que ces prix exorbitants ne sont pas la faute de son entreprise.

“Ce que les gens oublient, partout où il y a une rentabilité, il y a des cockers. Ce sont ceux-là qui augmentent les tarifs. Quand je prends une moto 125 CC coûte 500 mille francs guinéens pour immatriculation et 400 mille francs guinéens pour la re-immatriculation et pour la vignette 60 mille franc guinéen. L’emboutisseur, il le fait à 120 mille franc guinéen, la plaque. Si vous cumulez tout ça, vous êtes à l’entourage de 670 mille franc guinéen. Mais, le cockers qui est là, dira à peut être à l’usager, donnez-moi 1 million. J’explique tout ça pour que la population prenne que ces tarifs exorbitants qu’on clame ça et là, ne sont pas de DSD. DSD a affiché dans tous les centres d’immatriculation”, a t-il martelé.

Camara Mamadouba

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