Bah Oury: “Le 05 septembre n’était ni le temps de réjouissances,ni le temps de manifestation”.

Bah Oury: “Le 05 septembre n’était ni le temps de réjouissances,ni le temps de manifestation”.

Les guinéens ont différemment célébré le 05 septembre dernier l’an 2 de la prise du pouvoir par le CNRD. D’une part, la junte et ses soutiens qui ont fêté avec faste cette date  et de l’autre côté les forces vives de Guinée qui ont appelé une manifestation pour dénoncer la conduite de la transition.

Interrogé par nos confrères de la radio Espace Fm dans l’émission les GG ce jeudi, 07 septembre 2023 sur cette célébration très controversée de l’an 2 du CNRD, le  le leader de l’URDG a laissé entendre que, cette journée ne devrait ni être célébrée, encore moins organisée des manifestations.

”Personnellement, bien avant le 05 septembre, j’avais écrit et j’avais dit ce n’est ni le temps de réjouissances, ni le temps de manifestation. Donc, c’était un moment où il fallait penser à ce qui sont morts, à ce qui ont perdu leur vie pour que le processus de changement puisse enclencher. Et puis, remette tout cela dans un contexte de l’histoire longue, de tragédie où beaucoup de guinéens ont perdu leur vie dans le combat pour la démocratie dans notre pays. Donc, le 05 septembre n’était ni le temps de réjouissances,ni le temps de manifestation” a t-il regretté avant de déclarer que ces genres de pratiques qui ont toujours existé en Guinée.

“Parlons d’abord des réjouissances, mais c’est une veille culture. Il suffit que vous soyez le chef, que vous avez la manne financière, si vous ne faites attention, vous avez avoir des démagogues qui font matin et soir, tomber sur vous, mais c’est une veille habituelle. Donc, ça c’est un aspect d’un passé qui n’est pas bien perçu par une grande frange de la société guinéenne. Et ça, c’est un bon signe, ça c’est un. Deuxièmement, ceux qui ont appelé à des manifestations, mais c’est une veille habitude également, un esprit d’instrumentalisation. D’ailleurs, j’allais même dire très dangereux qui va exploiter la violence telle qu’on a connu des décennies et des décennies. Ils  sont toujours dans le même registre, ils sont dépassés et la société guinéenne en a marre de ça. Elle perd ces enfants, ceux qui sont à la base de part et d’autres ne peuvent pas changer de méthode”.

Camara Mamadouba

611 46 04 10

Share and Enjoy !

Shares