Bah Oury sur la levée de 5 000 millards auprès des Banques primaires: “C’est une opération que je considère comme étant très intelligente”

Bah Oury sur la levée de 5 000 millards auprès des Banques primaires: “C’est une opération que je considère comme étant très intelligente”

Lors de son passage dans l’émission Mirador de la radio Fim Fm, ce vendredi 13 octobre 2023, le président de l’UDRG, Bah Oury s’est exprimé sur le protocole d’accord, récemment signé entre le gouvernement guinéen et les banques primaires pour la levée de fonds de 5 mille milliards de francs guinéens pour le financement des infrastructures prioritaires de la transition.

Même si cette démarche du gouvernement guinéenne suscite beaucoup interrogations au sein de l’opinion , Bah Oury estime que c’est une bonne opération.

“Les 5 mille millards, c’est une opération que je considère comme étant très intelligente. Parce que, ce que les gens doivent savoir, pour éviter de dire beaucoup de choses au risque de créer une psychose qui serait dommageable à la stabilité du système bancaire, c’est d’aller en profondeur. Les réserves obligataires par exemple, si une banque collecte 100, elle a obligation de mettre 5 francs dans la réserve obligatoire. Ces 5 francs ne sont à aucune manière génératrice d’intérêt, ce sont des réserves congelées. L’idée a été de dire les réserves obligatoires puisque la quantité est très importante, c’est beaucoup plus en contrôle quantitatif des monnaies en circulation. C’est de prélever une partie de l’a rémunérer et pour que les système bancaire puissent avoir un intérêt par rapport à une partie de leurs fonds qui sont domiciliés à la banque centrale et qui ne sont pas utilisables. Donc, sur le plan technique ce n’est pas mauvais en soi, puisque sur le plan quantitatif, le contrôle de l’inflation a d’autres paramètres parce que, là ce sont des obligations, ce n’est pas une avance au trésor. C’est-à-dire la planche à billets, c’est totalement différent”, a t-il indiqué avant de indiquer que, le seul problème avec ce type d’opération, c’est un endettement supplémentaire pour l’État.

“Mais le seul hic, c’est un endettement supplémentaire pour l’État. Et donc, il faut respecter et veiller les ratios d’endettement pour qu’il n y ait pas un endettement excessif de risque que les finances publiques ne soient pas en mesure de le faire. Parce que si vous regardez globalement les intérêts annuellement payés sont exorbitants, d’où la nécessité au-delà ces 5 000 millards, d’aller plus en profondeur dans la réforme de la gestion financière des finances publiques”, a t-il martelé.

Mohamed

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