Cellou Baldé: “Je le dis à tous les ministres et le CNRD que, de ce RAVEC là ne sortira pas le fichier électoral qui nous conduira vers le retour à l’ordre constitutionnel”
Alors que les autorités de la transition continuent d’affirmer haut et fort que, le fichier électoral qui devra servir à l’organisation des élections pour un retour à l’ordre constitutionnel sera extrait du RAVEC, les voix s’élèvent pour dire qu’il est possible d’extraire le fichier électoral du RAVEC. C’est le cas Cellou Baldé, coordinateur des fédérations de l’UFDG à l’intérieur.
“Vous avez suivi ici le ministre Mory Condé et les observateurs de la scène politique nationale par rapport avec cette histoire de RAVEC, comme nous l’avons déjà demandé, le RAVEC et RGPH ce sont des actions qu’il faillait sortir de l’agenda dynamique de 24 mois. Ce ne sont pas des actions qui font concourir à la restauration de l’ordre constitutionnel dans le délai des 24 mois signé par la CÉDÉAO, a t-il lancé
Et de poursuivre: “Nous sommes au dixième mois de l’année 2023, il reste pratiquement 14 mois, est-ce que vous croyez, connaissant la situation de départ du RAVEC, de l’état civil dans notre pays, est-ce que vous croyez qu’à 8 mois, il est possible d’établir un fichier d’état civil pour l’ensemble des guinéens et d’y extraire un fichier électoral, avec toutes les contraintes que cela impose? Il ne faut même pas compter 14 mois, il faut avoir le référendum et qui dit référendum dit fichier électoral. Il faut avoir un corps électoral pour aller au référendum en commençant par le fichier électoral. Tous les mémos que nous avons aussi bien adressés au CNRD, au premier ministre, à la CÉDÉAO, aux partenaires techniques et financiers, nous avons pertinemment signifié qu’il faillait sortir du RAVEC. Il ne faut pas faire croire aux guinéens que le recensement administratif à vocation d’état civil, c’est de générer un fichier électoral, loin s’en faux. Je le dis à tous les ministres et le CNRD que, de ce RAVEC là ne sortira pas le fichier électoral qui nous conduira vers le retour à l’ordre constitutionnel”, a t-il martelé chez nos confrères de la Fim Fm dans l’émission Mirador.
Mohamed Camara