Guinée : L’AGS veut réglementer le secteur de la productivité des spectacles sur toute l’étendue du territoire national.

Guinée : L’AGS veut réglementer le secteur de la productivité des spectacles sur toute l’étendue du territoire national.

Le directeur général de l´Agence Guineenne de Spectacle (AGS) Amine Touré a  organisé ce vendredi 26 janvier 2024 à son siège, une reunion d’échange d’information avec les opérateurs culturels de notre pays. Au cours de cette rencontre, il était question de parler de la problématique de réglementation du secteur de spectacle.

L’objectif de cette rencontre,  est d’informer les entrepreneurs culturels sur le fonctionnement de l’Agence, le paiement des licences, et la redevances des spectacles en République de Guinée et aussi expliquer comment aider le secteur d’avoir une évolution et de protection  maximale dans le milieux culturel très aléatoires.

« Aujourd’hui la vision de l’AGS est comment travailler avec l’ensemble des promoteurs. Vous avez l’agence existe depuis des années 80 et il a comme mission de mettre en oeuvre  la politique du gouvernement en matière de promotion, de régulation et de développement de l’industrie des spectacles en République de Guinée et d’en assurer le suivi qui fait partie de ses missions. Il faut qu’on retienne que les textes existent il y a un décret qui a créé l’AGS le 20 juin 2022. Depuis cette création  il y a eu beaucoup  de choses qui ont été faites dans la gouvernance de l’agence. Il y a eu deux arrêtés conjointes signés: le premier fixe les tarifs et la périodicité des licences enfin le tarif des redevances. Je tiens à vous informer que 60% des recettes vont directement au budget nationale développement et 40% assure le fonctionnement de l’AGS. Aujourd’hui notre ambition est de réglementer et de professionnaliser le secteur.  Aujourd’hui, la première licences est à 7 millions et le deuxième à 6 millions pour le renouvellement, c’est annuel du premier janvier au 31 décembre passé ce délai  il y a une pénalité de 10% qui est fixé », a-t-il précisé M. Amine Touré.

Et d’ajouter,  « En Guinée aujourd’hui, les autorités ont organisé cette rencontre pour que la personne morale ou physique qui détient la licence,  toute personne physique ou morale qui ne détient pas la licence délivrée par l’AGS n’est pas autorisé à organisé un événement sur  toute l’étendue du territoire national »

Pour sa part, le président des promoteurs culturelles M. Cissé Ibrahima (Ibrahim C) a son tour demandé le directeur général d’aider les promoteurs à payer les licences, assainir  et réglementer le secteur.

« Aujourd’hui, je regrette, suite à la fixation du prix et le renouvellement des licences sans pourtant associer et informer les promoteurs de venir en débattre sur le sujet. Je demande aux autorités de revoir cette situation car c’est trop chaud et nous ne sont même pas accompagnés, donc nous les soumettons cette doléances d´accompagnement », a souhaité.

De son côté,  le conseiller juridique de l’AGS Sory Camara, présent à cette grande rencontre souligne qu’il est vraiment ravie de la tenue de cette information d’échange entre eux et les entrepreneurs culturels.

« Aujourd’hui, nous avons tenu à rencontrer les entrepreneurs pour les échanges d’informations concernant les lois, les actes réglementaires pour organiser le spectacle. C’est pourquoi le directeur a convoqué cette réunion afin d’etre au même niveau d’information. Et à la sortie de cette réunion les uns  et les autres ont compris contrairement ce qui était avant et aujourd’hui l´État a pris des dispositions pour réglementer le secteur. Et cette réglementation a commencé, un avant projet de lois et aujourd’hui un arrêtés conjointes définit par les deux tutelles. En plus nous avons parler sur le problématiques des licences, aujourd’hui ce qu’il faut retenir avant le prix de la licence était  à 15.000.000FG et pour renouveler c’est à 10.000.000FG avec les échanges qui à eu lieu avec les autorités il sont révus à la baisse, une manière d’accompagner les promoteurs culturelles dans leurs activités de spectacles en Guinée», a conclu le conseiller juridique.

Sana Sylla.

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