Mohamed Nabé: “Cette année, on ne peut pas organiser maintenant les quatre (4) élections”.

Mohamed Nabé: “Cette année, on ne peut pas organiser maintenant les quatre (4) élections”.

Lors de son passage dans l’émission «On refait le monde» de Djoma média, ce mercredi, 3 avril 2024, le président de l’Alliance pour le renouveau et le progrès (ARP) s’est exprimé la conduite de la transition. Il s’agit notamment sur un éventuel glissement du chronogramme de la transition en Guinée.

À en croire Mohamed Nabé, à allure où font les choses, où l’avant projet de la constitution n’est toujours pas connu, où l’organe des gestions des élections n’est pas mis en place, où le fichier électoral n’est pas disponible, la Guinée ne peut pas organiser les quatre (4) cette année.

“(…) Le président de la transition a dit dans son discours de nouvel an que cette année, ils font organiser le référendum. Ça veut dire quoi de façon implicite? Les autres élections ne seront pas organisées. L’ARP veut que les élections soient organisées de façon rapide, mais il faudrait qu’on soit pragmatique, cette année, on ne peut pas organiser maintenant les quatre (4) élections”.

Poursuivant, le président du parti Alliance pour le renouveau et progrès invite les autorités de la transition d’organiser un dialogue inclusif afin d’éviter le pire au pays.

“Pour éviter qu’il ait des enlisements dans notre pays, ce que je vais demander aux autorités et forces vives. Voici la  proposition de l’ARP. L’État doit savoir qu’il y a une frange importante de la population qui n’est pas aujourd’hui d’accord sur la conduite de la transition. Ça, ça doit être acté et aujourd’hui il faut organiser de façon désintéressée et normale un dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes. Que ça soit les acteurs de la société civile, que ça soit les acteurs qui n’étaient pas là, autour de la table pour trouver une solution. Pour les forces vives aussi, il faut qu’ils arrêtent de dire qu’ils ne viennent pas autour de la table en posant des préalables. Moi, j’ai une proposition à faire. Au sein de l’ARP, ce que nous prônons, c’est qu’ils acceptent de venir autour de la table, mais exiger à ce que les préalables qu’ils ont actuellement soient inscrits prioritairement à l’ordre du jour. Je pense que ça peut être ce qu’on appelle, partager le poivre en deux. L’État doit tendre la main à tout le monde de façon objective et sérieuse”, a t-il exhorté.

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