Mohamed Ansa Diawara sur le déroulement des examens nationaux 2023-2024: “Le bilan dans l’ensemble est globalement positif”.

Lancés le 10 juin dernier, les examens nationaux session 2023-2024 ont pris fin hier mercredi, 26 juin 2024 sur l’étendue du territoire national. Quel bilan peut-on dresser sur le déroulement de ces examens de cette année?

Répondant à cette question chez nos confrères de la radio Nostalgie Guinée dans l’émission «Face à l’info», Mohamed Ansa Diawara, porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a indiqué que les examens de cette année se sont achevés sur une note positive.

“Le bilan dans l’ensemble est globalement positif. Mais comme le savez quand il y a examen, il y a toujours de quelques irrégularités qu’on peut observer. Sinon les examens se sont déroulés dans le calme, la tranquillité et la quiétude et le tout dans une rigueur pédagogique” a t-il déclaré avant de reconnaître que le déroulement de ces examens a été entaché de quelques cas de fraudes.

“Cependant, il y a eu des cas des fraudes qui ont été enregistrées. Une cinquantaine d’élèves ont éliminés  soit pour port de téléphone, soit le port de documentation et également une cinquantaine de surveillants ont été éliminés dans le même dans cadre. Parce que lorsqu’un candidat est éliminé dans une salle non pas par le surveillant, mais par le délégué ou par le superviseur ou le chef de centre, le surveillant est aussi éliminé et remercié. Donc, de ce point de vu, les surveillants également ont été éliminés soit pour le port de téléphone, soit pour le laxisme et légèreté et six agents ont été remplacés pour complicité. Nous avons aussi saisi les téléphones”, a t-il indiqué.

S’agissant du sort qui est réservé auteurs des téléphones saisis, le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a laissé entendre qu’ils seront recherchés et traduits devant les juridictions du pays.

“Les téléphones saisis, les 80% ont été saisis lors des fouilles à la rentrée des salles de classes. La décision a été déjà prise depuis le BEPC, c’est là, nous avons constaté la création les groupes Watsap et messagers et c’est pourquoi, vous avez dû comprendre le département a fait un communiqué. Il a aussi porté plainte contre les auteurs de ces groupes Watsap et messagers. Pour les enquêtes, nous avons alerté l’agence nationale du système informatique, mais également M. le procureur général de la République près du tribunal de première instance de Kaloum. Donc, c’est pour vous dire que ces téléphones font être selon les règlements généraux des examens et concours scolaires, ces téléphones seront déposés à M. le procureur pour enquêtes afin de retrouver les auteurs pour qu’ils soient traduits devant les tribunaux du pays”, a t-il martelé.