Interpellation Sauvage sous le CNRD : les gendarmes brutalisent un célèbre soutien de Mamadi DOUMBOUYA !
Il s’agit de l’investisseur minier Dr David MAKONGO. Depuis l’arrivée au pouvoir du Comité National pour le Rassemblement et le Développement(CNRD) en septembre 2021, c’est l’homme qui finance volontairement les activités des jeunes, des femmes, des artistes musiciens et comédiens, apporte des appuis aux personnes âgées malades et aux personnes vulnérables, tout cela, au nom du Chef de l’Etat, Général Mamadi DOUMBOUYA, pour le déroulement pacifique de la transition.
Il est l’homme qui a offert plus d’1 milliard de franc guinéen au Sily National de Guinée lors de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) 2023 jouée en Côte d’Ivoire. L’homme qui vient d’organiser au nom du Président de la Transition et pour calmer l’esprit, une cérémonie de lecture de saint-coran dans une des grandes mosquées au quartier Bambéto, à la mémoire des victimes de la bousculade au stade de N’Nzérékoré, le 1er décembre 2024 pendant la finale d’un tournoi de football doté du Trophée le Chef de l’Etat Général Mamadi DOUMBOUYA.
C’est ce Monsieur que les gendarmes sont allés violemment interpeller. Ils l’ont terrassé, mis à terre, puis le jeter dans leur pickup et le conduire au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale.
Un spectacle désolant et honteux pour la Guinée qui s’est passé le mardi 10 décembre 2024 dans les environs de de 13h, dans la Cour du Ministère des Mines et de la Géologie, devant tout le monde.
Les témoins se trouvant sur les lieux au moment des faits affirment qu’ils n’ont observé dans les mains de ces gendarmes, aucun mandat d’arrêt ou d’amener signé par un procureur, décerné contre Dr David MAKONGO.
Un aspect qui attire les attentions sur l’excès d’immixtion du Haut Commandement de la gendarmerie nationale de Guinée dans les affaires judiciaires du pays, ces derniers temps.
On apprend que cette violente arrestation de Dr MAKONGO est liée au litige qui l’oppose à la Société Ashapura, au tour d’une Mine de Bauxite. Pourtant, le mois dernier, il a été publié par voie de presse que la justice avait rendu la décision à la faveur de Dr David MAKONGO dans ce dossier. C’est ce verdict que le Haut Commandement de Gendarmerie guinéenne veut-il compromette ?
Seule en Guinée on peut voir de telle situation, la gendarmerie revenir sur une décision de Justice. Un désordre qui ne dit pas son nom.
Normalement, la gendarmerie ne doit en aucun cas se substituer à la justice, elle n’est qu’une auxiliaire des juridictions et qui doit agir sur ordre de ces dernières.
Donc cette interpellation brutale de Dr Davide MAKONGO est un grave abus d’autorité et une violation flagrante de l’article 8 de la charte de la Transition. Cette disposition stipule que : les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garantie aux citoyens dans les conditions et les formes prévues par la loi. Dans l’alinéa deux de cette loi, il est écrit qu’aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains.
Là, les droits humains de Dr David MAKONGO ont été atteints par le Haut commandement de la gendarmerie nationale de Guinée. Et cela fait 4 jours, ce samedi 14 décembre 2024, il est détenu dans les locaux des interpellateurs.
Il convient donc que le chef de l’Etat Général Mamadi DOUMBOUYA, en tant que, le premier magistrat du pays, intervienne pour corriger ces genres de dérapage. Les guinéens ne veulent pas aux commandes de leurs services de sécurité et de défense, des individus qui ne respectent pas la personne humaine et la loi.
Il y a très longtemps, le Sommet de la Gendarmerie Nationale est décrié pour son ingérence dans les affaires judiciaires du pays. On se souvient de cette sortie médiatique de l’ex Ministre de la justice et des Droits de l’homme, Alphonse Charles WRITH demandant, haut et fort, à Général Balla SAMOURA, Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale de Guinée, de s’éloigner des dossiers du ressort de la justice. Le Ministre Charles WRITH lui avait dit qu’il n’est pas un Officier de police judiciaire(OPJ). Mais voilà la chose persiste.
Les regards sont fixés au chef de l’Etat pour qu’il rappel à l’ordre !
Toumany CAMARA pour presseinvestigation.com