Annulation de la journée sans presse: “C’est sous la pression de la junte que les patrons des associations de presse ont fait annuler la journée”, Sekou Jamel Pendessa.
Alors qu’on attendait à une journée sans presse hier lundi, 11 décembre pour protester contre le brouillage des ondes et le retrait de certains médias du bouquet Canal+, l’Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée(URTELGUI), a sorti un communiqué à quelques heures de cette journée, dans lequel, elle a demandé à ses membres de sursoir à cette action pour donner une chance aux négociations.
Dans une contre déclaration publiée dans la soirée du dimanche dernier, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) s’est désolidarisé de cette démarche l’URTELGUI.
Mais, que s’est-il passé pour que l’URTELGUI n’abdique à quelques heures de cet événement? Les patrons de presse ont-ils eu des pressions de la part des autorités de la transition?
Répondant à ces interrogations chez nos confrères de la radio Nostalgie-Guinée dans l’émission«Africa2015», ce mardi, 12 décembre 2023, Sekou Jamel Pendessa, secrétaire général du SPPG répond par l’affirmative.
“Ce qui est clair et qu’on a mentionné dans notre déclaration de réplique, c’est sous la pression de la junte que les patrons des associations de presse ont fait annuler la journée sans presse. Là on n’a pas d’hésitation, on a la certitude», a t-il dénoncer avant d’indiquer que le SPPG a été trahi par les patrons des associations de presse.
“Le communiqué des associations patronales de presse qui est a été publié à quelques heures de l’événement était une grosse erreur. Ça ne se fait pas. On avait une dynamique qui était bien connue, la décision a été prise au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 0 4 décembre. Et, nous avons adopté des mesures unanimement contenues dans ladite déclaration. Vous pouvez réélire, tout a été cité de dans y compris la journée sans presse et la déclaration a été lue par le bloc du patronat à travers le président de l’URTELGUI. Donc, ce n’était pas quelque chose qui a été imposé, c’était unanime. Maintenant, toute décision contraire devrait faire l’objet d’une autre assemblée générale, on se retrouve et que la majorité dise qu’on a décidé de retirer telle activité ou telle activité. Mais, vous ne pouvez pas attendre à quelques heures de la journée sans presse pour demander au syndicat d’accepter de suspendre cela, sans pour autant évoquer un motif valable”, a t-il déplorer.
Et d’ajouter: “Parce que je leur ai demandé au cours de la réunion qu’on a eue, je l’ai dit pour quelle raison, on va suspendre cette journée sans presse? Ils disent c’est pour donner la chance au dialogue, je l’ai dit est-ce qu’une journée sans presse peut vous empêcher de dialoguer? On peut faire les deux (2) parallèlement. Nous observons notre journée, vous partez rencontrer qui vous voulez, ça peut se faire. Mais, si on tenait coûte que coûte à annuler, c’est qu’il y a quelque chose qui est caché derrière.Ils ont tenu à annuler, donc on dit, faites ce que vous voulez, nous, on n’est pas dans ça et si vous communiquez pour dire le contraire de ce que l’assemblée générale du 04 décembre avait décidé, nous allons faire une contre déclaration pour recarder les choses”, a t-il martelé.
Mohamed Camara
Annulation de la journée sans presse: “C’est sous la pression de la junte que les patrons des associations de presse ont fait annuler la journée”, Sekou Jamel Pendessa.
Alors qu’on attendait à une journée sans presse hier lundi, 11 décembre pour protester contre le brouillage des ondes et le retrait de certains médias du bouquet Canal+, l’Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée(URTELGUI), a sorti un communiqué à quelques heures de cette journée, dans lequel, elle a demandé à ses membres de sursoir à cette action pour donner une chance aux négociations.
Dans une contre déclaration publiée dans la soirée du dimanche dernier, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) s’est désolidarisé de cette démarche l’URTELGUI.
Mais, que s’est-il passé pour que l’URTELGUI n’abdique à quelques heures de cet événement? Les patrons de presse ont-ils eu des pressions de la part des autorités de la transition?
Répondant à ces interrogations chez nos confrères de la radio Nostalgie-Guinée dans l’émission«Africa2015», ce mardi, 12 décembre 2023, Sekou Jamel Pendessa, secrétaire général du SPPG répond par l’affirmative.
“Ce qui est clair et qu’on a mentionné dans notre déclaration de réplique, c’est sous la pression de la junte que les patrons des associations de presse ont fait annuler la journée sans presse. Là on n’a pas d’hésitation, on a la certitude», a t-il dénoncer avant d’indiquer que le SPPG a été trahi par les patrons des associations de presse.
“Le communiqué des associations patronales de presse qui est a été publié à quelques heures de l’événement était une grosse erreur. Ça ne se fait pas. On avait une dynamique qui était bien connue, la décision a été prise au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 0 4 décembre. Et, nous avons adopté des mesures unanimement contenues dans ladite déclaration. Vous pouvez réélire, tout a été cité de dans y compris la journée sans presse et la déclaration a été lue par le bloc du patronat à travers le président de l’URTELGUI. Donc, ce n’était pas quelque chose qui a été imposé, c’était unanime. Maintenant, toute décision contraire devrait faire l’objet d’une autre assemblée générale, on se retrouve et que la majorité dise qu’on a décidé de retirer telle activité ou telle activité. Mais, vous ne pouvez pas attendre à quelques heures de la journée sans presse pour demander au syndicat d’accepter de suspendre cela, sans pour autant évoquer un motif valable”, a t-il déplorer.
Et d’ajouter: “Parce que je leur ai demandé au cours de la réunion qu’on a eue, je l’ai dit pour quelle raison, on va suspendre cette journée sans presse? Ils disent c’est pour donner la chance au dialogue, je l’ai dit est-ce qu’une journée sans presse peut vous empêcher de dialoguer? On peut faire les deux (2) parallèlement. Nous observons notre journée, vous partez rencontrer qui vous voulez, ça peut se faire. Mais, si on tenait coûte que coûte à annuler, c’est qu’il y a quelque chose qui est caché derrière.Ils ont tenu à annuler, donc on dit, faites ce que vous voulez, nous, on n’est pas dans ça et si vous communiquez pour dire le contraire de ce que l’assemblée générale du 04 décembre avait décidé, nous allons faire une contre déclaration pour recarder les choses”, a t-il martelé.
Mohamed Camara