Banny Sidibé sur la décision du retraits des licences à Djoma et Cie: “Nous rejetons et nous demandons purement et simplement son annulation”.

Banny Sidibé sur la décision du retraits des licences à Djoma et Cie: “Nous rejetons et nous demandons purement et simplement son annulation”.

Le retrait des licences de FIM Fm, de Djoma médias, d’Espace et Sweet FM continue de susciter les réactions au sein des acteurs sociopolitiques du pays.

Régissant sur cette actualité chez nos confrères de la radio Nostalgie dans l’émission “Face à l’info» de ce vendredi, 31 mai 2024, Banny Sidibé, président de l’Union pour la défense des consommateurs se dit outré par cette décision des autorités de la transition.

“Nous avons accueilli le retrait des licences à ces médias avec une grande indignation et une grande préoccupation. Et c’est une décision que nous condamnons avec la dernière énergie et au-delà de ça, nous rejetons rigoureusement cette façon de gouverner. Parce qu’il faut savoir que ces trois grands médias, non seulement, les promoteurs ont fait des grands efforts durant des années pour atteindre ce niveau de notoriété et d’investissement et au-delà ça aussi, ce sont millions d’emploi qui sont perdus aujourd’hui à travers la fermeture de ces médias. Quand vous prenez aujourd’hui les journalistes, les cadreurs, techniciens, tout ce beau monde qui se retrouve maintenant sans emploi. Mais, au-delà de ça aussi, ce sont les millions de consommateurs qui sont privés de l’information.Parce que les auditeurs n’ont plus accès à ces informations et c’est ce qui constitue nous une préoccupation au niveau”, a t-il dénoncé

Poursuivant, le président de l’Union pour  la défense des consommateurs de Guinée demande à l’État guinéen d’annuler simplement et purement cette décision.

“Quand vous parcourez l’arrêté de retrait des agréments des installations et d’exploitation de ces médias, mais il y a eu beaucoup de dysfonctionnements et les préalables n’ont pas été respectés. Quand vous lisez le contenu de l’arrêté, vous vous rendrez compte que le ministère de l’information et de la communication n’a pas fait d’efforts. Parce que avant d’aller vers le retrait, il fallait non seulement notifier quelles sont dispositions des cahiers de charges qui ont été violés et quand est-ce qu’il y a eu l’audit?. Nous pensons qu’il fallait faire un audit global des cahiers de charges de tous les médias de la Guinée et à partir là préciser. Mais, sélectionner ces médias là, ça devient une préoccupation à notre niveau. Si on voit le ministre Fana prendre cette décision, non seulement nous rejetons et nous demandons purement et simplement son annulation”, a t-il exigé.

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