Charles Wright revient: «Personne ne va être épargné par les poursuites qu’il soit ministre ou dans une structure administrative»
Le ministre de la justice, gardes des sceaux, Alphonse Charles Wright ne reculera devant rien pour traquer les fossoyeurs de l’économie guinéenne.
Interpellé dans l’émission «On refait le monde» hier jeudi sur la non promptitude du ministre de la justice de donner des injonctions sur le dernier scandale de corruption révélé par nos confrères de la radio Fim Fm où le premier ministre, Dr Bernard Goumou serait impliqué, le ministre de la justice, a indiqué qu’il ne diligente pas des poursuites contre quelqu’un sur des simples communautaires.
«Je reste toujours cohérent par rapport à ce que j’ai toujours dit et ce que j’ai toujours fait. Lorsque les gens se donnent le loisir de prendre la parole sur les médias, dire de n’importe quoi dans le but de ternir l’image qui que ça soit, ma responsabilité, elle est celle qui consiste de ne pas suivre l’opinion parce que tel ou tel a dit quelque chose sur une personne . C’est ici on voit, ah non! Il ne fait pas bien son travail, on pousse les gens contre des autres. Nous ne sommes pas des marionnettes. Aujourd’hui, vous avez des préfets ont été condamnés, les directeurs généraux qui ont été condamnés, ça c’est des avancées non négligeables. J’insiste et je persiste, personne ne va être épargné par les poursuites », a t-il déclaré.
Plus loin, Charles Wright a menacé que, quiconque se rend coupable d’un cas de corruption sera poursuivi devant les juridictions compétentes qu’il soit ministre ou directeur.
« Lorsque je suis convaincu de la pertinence de l’accusation portée , moi, ministre de la justice, je vais le poursuivre. Ce n’est pas parce qu’on me dit demain que quelqu’un est voleur que je vais dire qu’il est voleur. Je dis encore une fois de plus, si toutes les personnes qui ont dénoncé des cas de corruption ont déposé sur ma table des éléments factuels, toutes les poursuites que j’engage, je l’engage avec les preuves, mais lorsque les gens commentent des choses sur les réseaux sociaux dans but de nuire à quelqu’un, je ne vais pas le poursuivre. Je dis encore une fois de plus, quelque soit la personne dans le gouvernement ou dans la structure administrative qui va être cité dans un cas de corruption, les éléments factuels déposés sur la ma table, personne n’échappera à la poursuite judiciaire. Mais faudrait t-il qu’on évite, chaque qu’on dise le nom de quelqu’un, qu’on bondisse comme si la justice est une marionnette, je veux qu’on m’apporte des preuves tangibles » , a-t-il martelé
Mamadouba Camara
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