Délocalisation des matchs du Syli: “C’est une honte”, dénonce Kalémodou Yansané 

Délocalisation des matchs du Syli: “C’est une honte”, dénonce Kalémodou Yansané 

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu ce samedi 21 septembre 2024, à la Minière dans la commune de Dixinn, son assemblée générale. Au cours de rendez-vous entre les militants et les responsables du parti dirigé par El Hadj Cellou Dalein Diallo, plusieurs sujets liés à l’actualité nationale ont été abordés. Il s’agit, notamment, de la délocalisation des matchs du Syli vers les pays limitrophes et la dégradation très avancée du réseau routier du pays. 

 

Parlant de la délocalisation des matchs du Syli, Kalémodou Yansané, l’un des vice-présidents du parti a déclaré que c’est une honte pour le pays qu’après  60 ans d’indépendance, la Guinée ne dispose pas des stades digne de nom où elle peut recevoir ses rencontres.

 

“Nos jeunes footballeurs sont malmenés à toutes les compétitions. Aux jeux Olympiques de Paris, après avoir débloqué des milliards et des milliards pour soutenir nos jeunes, nous n’avons pas ramené au pays même une médaille en acier. Pas d’or, pas de bronze, pas d’argent. C’est une préoccupation. Aux éliminatoires à la Can, nos équipes sont entrain d’être malmenées également. Nous avons un stade qu’on appelle stade Général Lansana Conté qui a été offert par la Chine, terminé depuis près de 2 décennies, on est entrain de jouer nos matchs en délocalisation. On n’est pas capable de mettre nos stades en état de compétitivité, c’est une honte pour le pays. On tape sur la poitrine que la Guinée est souveraine. Mais, depuis 60 ans d’indépendance, nous ne sommes pas capables nos stades. C’est une honte”, a t-il indiqué. 

 

S’agissant la dégradation du réseau routier guinéen, le vice-président en charge des questions économiques du parti, dénonce un réseau routier quasi-inexistant.

 

“Aujourd’hui entre Mamou et Labé, le bitume a disparu. C’est un calvaire pour les usagers de cette route. Mais, là c’est loin, à la sortie de Conakry à Kagbelen ici, vous pouvez aller voir. Entre Kagbelen et Tanènè, si vous y passez deux fois, vous êtes obligés d’envoyer votre véhicule au garage. Soit les ressorts sont cassés, soit vous avez des côtes qui sont déplacées. Même entre Conakry et Coyah, il y a des problèmes sérieux, mais le paradoxe c’est quoi? Les routes qui viennent d’être construites sont les premières à être détruites. J’ai les images entre N’zérékoré et Lola, ça, ça va encore, mais entre N’zérékoré et, Guéké et Yomou, c’est un calvaire pour ses citoyens. Voilà la situation actuelle que nous vivons dans ce pays pendant ce temps, on s’occupe des discours et des discours” à t-il déploré

Share and Enjoy !

Shares