Future constitution: le SPPG souhaite la suppression du poste du ministère de l’information et de la communication.
Future constitution: le SPPG souhaite la suppression du poste du ministère de l’information et de la communication.
Lancé le 15 mai dernier, le débat d’orientation constitutionnel se poursuit à l’hémicycle du palais. Après le passage du monde académique, les conseillers nationaux de la transition ont reçu ce lundi, 31 mai 2023, le syndicat et les représentants des associations de la presse.
Une occasion que le syndicat et les représentants des associations de la presse ont pris à profit pour faire leurs propositions sur ce qui doit être le contenu de la future constitution.
Dans de son discours de présentation, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée souhaite que dans la nouvelle constitution, le poste de ministre de l’information et de la communication soit supprimé pour donner plus de liberté à la presse à l’image de certains pays.
Voici entre autres, les propositions du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée.
– Le premier point porte sur les atteintes graves à la liberté de la presse. Nous voudrions que ces atteintes soient placées dans la catégorie des fautes lourdes pour lesquelles on pourrait révoquer de ses fonctions un membre du gouvernement ou tout autre haut commit de l’État et on les mets à la disposition de la justice;
– Rendre obligatoire les conférences de presse du président de la République au nombre de deux séances par an. Pour les membres du gouvernement cette conférence doit être trimestrielle;
– Renforcer l’indépendance et la légitimité de la Haute Autorité de la Communication (HAC);
– Nous proposons que vous exigiez l’élection du président de la HAC par ses paires;
– Nous demandons aussi le nombre de représentant de la présidence de la République à la HAC soit limité à un seul;
– Limiter le contrôle des médias par l’exécutif en écartant une hypothèse de tutelle pour la presse. Le président de la République ne devrait donc pas prévoir un ministère de l’information et de la communication dans son gouvernement, c’est le cas dans bon nombre de pays. Je pense que la Guinée aura marquée très fort en terme de la liberté de la presse et l’indépendance des médias;
– Faire élire les directeurs des médias publics par leurs collègues…
Camara Mamadouba
611 46 04 10