Hadja Makalé Camara au siège de l’UFR:“Nous pensons qu’après 65 ans d’indépendance, les guinéens devront oser mettre une femme au pouvoir”.

Hadja Makalé Camara au siège de l’UFR:“Nous pensons qu’après 65 ans d’indépendance, les guinéens devront oser mettre une femme au pouvoir”.

C’est à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de leur parti tenue ce samedi, 09 mars 2024 à Matam Mido que, les Femmes de l’Union des Forces Républicaines (UFR), ont célébré avec faste, la journée internationale des droits des femmes. Une assemblée générale qui a été présidée par Hadja Makalé Camara, présidente du parti Front pour Alliance Nationale. C’était en présence des femmes du parti génération citoyenne (Géci ) de Mohamed Lamine Soumah et du parti GDE d’Aboubacar Soumah.

Dans son discours de circonstance devant les femmes de l’UFR fortement mobilisées à cette occasion, Mme. Madame Fatoumata Diallo, présidente des femmes du parti, a indiqué que malgré les multiples dénonciations et engagements pris par les autorités pour le respect de leurs droits, jusqu’à présents les femmes guinéennes sont victimes de graves violences de leurs droits.

“Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer le 08 mars à l’instar des femmes du monde entier, célébrer la force, la résilience, des vertus de la femme guinéenne. Mais tandis que nous nous levons pour honorer

cette journée, nous ne pouvons ignorer les défis et les injustices auxquels tant d’entre nous sont confrontées chaque jour”, a t-déplore , invitant les femmes guinéennes à s’unir afin de défendre leurs droits.

“Dans un pays où nos droits et nos libertés fondamentaux sont souvent bafoués, ou les obstacles à notre épanouissement sont nombreux, nous devons nous unir pour revendiquer le respect et l’égalité qui nous sont dus en tant que femmes, pièce maitresse de la vie sociale apaisée. En Guinée, trop de femmes sont encore victimes de discriminations, de violences, et de marginalisation. Trop de nos sœurs sont privées de l’éducation, de l’autonomie économique, et même de la liberté de choisir leur destin. C’est une réalité qui ne peut plus être tolérée, une réalité qui nous appelle à l’action, à la solidarité, et au changement”, a enchéri la présidente des femmes de l’UFR.

Présidant cette cérémonie, Hadja Makalé Camara, présidente du parti Front pour Alliance Nationale a invité les femmes guinéennes à s’engager en politique afin qu’elles puissent mieux défendre leurs intérêts.

“Les femmes ont des droits et ses droits ont besoin non seulement d’être reconnus, mais d’être défendus. Et le droit pour nous femmes en politique, c’est le positionnement sur les listes électorales. Les femmes que nous sommes ne pouvons plus nous contenter d’être seulement le détail électoral. Celles qui font la campagne pour qu’au moment de désignation avec à des postes de responsabilité, on puisse élider la valeur des femmes. Nous devons donc en avoir conscience, de nous battre pour que cette force, ce dividende démographique que nous représentons dans le monde entier soit reconnus et valorisés. Que notre force en tant que femmes unies et solidaires, que cette force soit reconnue au sein de nos propres partis politiques par les autorités de notre pays et par les autorités du monde entier. Si nous avons pris «la guinéenne en politique» en mise en place, une organisation qui regroupe aujourd’hui 20 partis politiques, c’est parce que nous estimons qu’au-delà de nos appartenances politiques, idéologiques, les femmes de ce pays constituent le socle sur lequel repose notre démocratie et devrait l’être. Nous pensons que les femmes qui se donnent la main comme des sœurs, comme une famille amèneront les partis politiques à s’intégrer, à se donner la main…  Nous pensons qu’après 65 ans d’indépendance, les guinéens devront oser mettre une femme au pouvoir pour que nous puissions changer ce pays. Pour que nous puissions répartir équitablement les biens et les richesses entre les fils de ce pays afin que nous puissions sortir du marasmes que nous connaissons. Que nous puissions sortir du sous-emploi que nous nous connaissons, que nos mines soient gérées et réparties équitablement afin que cette manne là profite aux guinéens d’abord”, a indiqué l’ancienne ministre des Affaires étrangères.

Rev

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