Joachim Baba Millimono sur l’attaque de la délégation de l’UFDG à Gaoul: “Cette autre malencontreuse situation confirme purement et simplement la volonté des autorités actuelles de nuire à l’UFDG et ses dirigeants”.
Le responsable de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a réagi ce jeudi 20 juin 2024, suite à l’attaque dont une délégation du parti a été la cible hier mercredi dans la préfecture de Gaoul.
Pour Joachim Baba Millimono, cette autre situation malencontreuse n’est autre que la confirmation purement et simplement de la volonté des autorités de la transition de nuire à l’UFDG et ses dirigeants.
“Ce n’est pas la première que des membres de notre parti se fassent agresser à Gaoul. Ça va être la deuxième fois avec le même préfet. Je pense qu’il y a là manifestement une confirmation de l’acharnement tout azimut des autorités actuelles contre l’union des forces démocratiques de Guinée qui est parti légalement installé sur chaque centimètre carré du parti”, a t-il dénoncé avant de revenir sur les circonstances de cette attaque.
“La délégation nationale s’est rendue à Gaoul dans le cadre des préparatifs de notre congrès national qui est programmé pour le mois de septembre. Vous avez pour que le congrès national se tienne, il faut renouveler les organismes nationaux, le comité national des femmes, le comité national des jeunes, le bureau exécutif, le conseil politique. Pour que ceux-là soient renouvelés, il faut d’abord que les comités de base soient renouvelés par les sections, que les sections soient renouvelées par les fédérations et que les fédérations soient renouvelées par la direction nationale. Et donc, nous sommes dans cet exercice depuis plusieurs mois. La délégation se trouvait au siège du parti à Gaoul, c’est le domicile du fédéral qui fait office du siège à Gaoul. Et donc une délégation de la préfecture est arrivée, le préfet, le commandant de la gendarmerie, le commissaire demandant de mettre fin à réunion restreinte qui se tenait. Je précise qu’il ne s’agissait pas d’un meeting. Simplement, la présence d’une délégation nationale de l’UFDG à Gaoul qui a posé problème. Tout le reste n’est que argument, n’est que dilatoire. Le préfet met avant le fait que le pays serait actuellement en évaluation. Dans quel pays est en évaluation, d’ailleurs il s’agit de quelle évaluation du pays? Supposons que les partis politiques sont en évaluation, est-ce que cela permet empêcher une réunion restreinte? Donc, je répète cette autre malencontreuse situation confirme purement et simplement la volonté des autorités actuelles de nuire à l’UFDG et ses dirigeants”, a t-il déploré chez nos de la radio Nostalgie Guinée.
