Le gouvernement Guinéen annonce la dissolution du FNDC.
Les autorités de la transition Guinéenne à travers le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) ont annoncé la dissolution le front national pour la défense de la constitution (FNDC).
Dans un arrêté en date du 06 août, le MATD justifie sa décision par le fait que le FNDC « ne figure pas sur la liste des organisations non gouvernementales en République de Guinée, ni sur la liste des collectifs d’association en République de Guinée ».
«Considérant que ce groupement de fait, organisé de manière hiérarchisée, disposant d’administrateurs et des membres violents, mettant en péril l’unité nationale, la paix publique et le vivre ensemble, ne figure pas sur la liste des organisations non gouvernementales en République de Guinée, ni sur la liste des collectifs d’association en République de Guinée et encore moins dans le répertoire des organisations non gouvernementales agréées en République de Guinée(…) Le groupement de fait dit Front National pour la Défense de la Constitution est dissout a t-il indiqué le communiqué.
Plus loin,le MATD accuse cette plate-forme de la société civile, de s’illustrer par la violence lors des manifestations.
«Le mouvement de fait dit Front National pour la Défense de la Constitution s’est toujours illustré par la voie de violence sur les personnes, la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitation à la haine ou à la discrimination contre les personnes en raison de leur origine ou leur idéologie.
Que mieux, ce groupement de fait, à travers ses activités, provoqué des manifestations armées sur les voies et lieux publics, ayant les agissements d’un groupement de combat ou de milices privés(…) Que leur mode opératoire se structure par des actions violentes au cours des manifestations interdites ou non autorisées telles que des attaques contre des individus qui ne partagent pas leur idéologie, d’actions ciblées contre les forces de l’ordre, des publications mettant en scène et favorisant les agissements violents et l’utilisation des mineurs dont l’âge varie entre 10 à 13 ans dans les manifestations en violation des conventions internationales de la protection de l’enfance» indique l’arrêté du MATD.
Il faut noter que cette annonce intervient alors que le FNDC projette de nouvelles manifestations dans le pays le 17 août prochain.
Camara Mamadouba