Mohamed Cissé répond au MATD: « Je suis déçu, quand les gens pensent qu’un leader soit soutenu par sa famille, par sa communauté que ça pose un problème ».
Le président du parti NG (Nouvelle Guinée),a réagi ce mardi, 23 juillet 2024, suite aux propos du ministre du MATD qui a récemment déclaré que la a création de partis politiques s’est faite sur la base du communautiste et du copinage>>.
Répondant aux propos du ministre MATD dans un entretien qu’il a accordé à notre quotidien en ligne, Mohamed Cissé ne trouve pas aucun d’inconvénient que les partis politiques soient créés sur la base communautatiste et ethnique.
Car, selon lui, quand un leader créé un parti politique, son premier soutien, c’est d’abord sa famille, sa communauté avant de s’élargir à tout le pays.
« Quand les commis de l’État s’expriment, on a l’impression qu’ils n’ont pas la vraie notion de L’État. En Guinée, il y a un débat qui est mené, moi, je suis entrain de battre pour que ça se comprenne, c’est par rapport à la notion de l’État et la communauté.Les gens confondent l’État à la communauté à l’ethnie, moi, je suis contre ça. Et aussi d’aimer son éthnie, sa communauté, je pense que ça doit être la base solide de tout développement. Je ne peux pas comprendre que dans un pays où on organise des élections communautaire qu’on refuse de gérer les partis communautaires. En Guinée, il y a des élections qu’on appelle, <<élections communales et communautaire>>, ça explique tout. Lorsque vous avez un parti politique, vous n’êtes pas oublié au début, que vous décidiez de prendre tout le pays. Moi, je peux créer un parti pour juste être maire à Forécariah ou à Yomou, je pense la loi ne l’interdit pas. Donc, il n y a aucun parti qui soit communautaire dans le mauvais sens du terme. J’ai toujours dit aux gens, lorsque vous décidez de défendre toutes choses, le premier soutien que vous avez c’est d’abord votre famille, ce qui est tout a fait normal. C’est la loi de la vie qui l’exige ainsi. Ensuite, ça s’élargit à nos amis, ça s’elargit à votre village, à notre communauté et au pays . Je suis déçu, quand les gens pensent qu’un leader soit soutenu par sa famille, par sa communauté que ça pose un problème, non. Je pense que pour être président en Guinée, il faut aller au-delà de sa communauté, mais d’abord il être accepté par sa communauté. Aucune communauté ne peut donner le pouvoir à un leader en Guinée, mais d’abord, il faudrait que votre communauté vous accepte. Parce que c’est elle qui vous a élevé, qui vous a encadré, c’est la communauté là qui vous connaît mieux quiconque. Si elle doute de vous, je ne crois pas qu’une autre communauté puisse vous accepter. Donc, que les commis de l’État comprennent cela, il ne faut pas qu’on dramatise le fait d’être aimé et soutenu par sa communauté », a t-il martelé