Mohamed Nabé: “Sans la presse, il n y pas de État de droit”.
Le président du parti Alliance pour le renouveau et le progrès s’est exprimé ce mercredi, 3 avril 2024 sur les restrictions imposées à la presse guinéenne depuis plusieurs mois par les autorités de la transition. Avec à la clé, le retrait de tous les médias de grandes écoutes sur le bouquet Canal+ et le brouillage de leurs ondes.
Dans sa communication, Mohamed Nabé, a laissé entendre que la situation dans laquelle se trouve la presse guinéenne aujourd’hui, n’est pas une bonne image pour le pays.
“Je voudrais d’abord qu’on sache que sans les médias, sans la presse, il n y pas un État de droit. Et je pense que c’est très important de savoir que l’information, les médias, la presse est l’oxygène d’une démocratie. Mais, ce qui se passe chez nous aujourd’hui, ce n’est pas une bonne chose pour le pays”, a t-il déploré.
Poursuivant, le leader du parti Alliance pour le renouveau et le progrès appelle les autorités de la transition et les responsables de médias au dialogue afin de trouver une solution à ce problème.
“Et qu’on le veuille ou pas puisque les autorités disent que c’est pour des raisons de sécurité d’État qui n’ont pas été dévoilées. Moi, ce que je souhaiterai, s’il y a des reproches ou des griefs que les autorités ont contre les médias, je pense qu’il faut les mettre autour de la table pour pouvoir savoir, au niveau de la HAC, voici ce qu’on vous reproche. Et ensemble autour d’une table, savoir quelles sont les pistes de solutions pour ne pas qu’on reste dans cette situation de léthargie.Et je pense que ce n’est pas une bonne chose pour le pays et je pense que les autorités du pays ont besoin et des médias aussi ont besoin des communiqués. Aujourd’hui, nous avons des centième de personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse. Puisque les autorités de la transition ont toujours prôné la transparence et ont toujours prôné là pour le peuple, je pense que les journalistes font partis de ce peuple. Ce ne sont pas des gens qui viennent d’une autre planète et vivement une solution idoine, convenable et négociée entre l’État et les responsables de médias”, a t-il martelé chez de nos confrères de Djoma médias.