Radiation du Colonel Mamadou Alpha Barry des effectifs de l’armée : Son avocat va attaquer la décision à la Cour suprême

Radiation du Colonel Mamadou Alpha Barry des effectifs de l’armée : Son avocat va attaquer la décision à la Cour suprême

La radiation du Colonel Mamadou Alpha Barry avec d’autres officiers de l’armée guinéenne, a fuité depuis le 17 avril dernier. Information considérée jusque-là comme étant une rumeur, par l’avocat de l’ancien Porte-parole du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale. Après la publication d’un arrêté du Ministre de la Défense nationale sur votre électronique Lerevelateur224.com ce samedi 22 avril 2023, l’avocat Me. Salifou Béavogui brise le silence.

Ils sont en tout 27 militaires à être radiés des effectifs des forces armées guinéennes. Le nom du Colonel Mamadou Alpha Barry se trouve en 19ème position. Interpellé par un Journaliste de notre rédaction, Maître Salifou Béavogui, avocat de l’ancien Porte-parole de la Gendarmerie nationale, a annoncé un recours contre la décision devant la chambre administrative de la Cour suprême.

‘’Il est bien précisé dans cet arrêté, que suite aux décisions des juridictions militaires, et en application de l’article 37 aliéna 3 du statut général des militaires, des militaires dont les noms et prénoms suivent, sont radiés des effectifs des forces armées guinéennes. Cet arrêté, en concertation avec notre client le Colonel Mamadou Alpha Barry, sera immédiatement attaqué devant la chambre administrative de la Cour suprême dès le lundi matin’’, a annoncé l’avocat.

Selon Me. Béa, l’article 37 invoqué dans l’arrêté du ministre de la défense nationale, est en parfaite contradiction avec la réalité sur le terrain.

‘’L’article 37 invoqué est très clair. La radiation n’intervient, sauf erreur de notre part, après une condamnation définitive. Or, dans notre présent cas, certes, en première instance, Colonel Mamadou Alpha Barry avait été condamné à 5 ans. Condamnation arbitraire, nous l’avons toujours soutenu et avons relevé appel. Devant la Cour d’appel, la peine a été ramenée à 4 ans. Aujourd’hui, il ne lui reste que quelques mois pour obtenir sa libération d’un côté. De l’autre côté, la cour suprême ne s’est pas encore prononcée définitivement, sur le pourvoi en cassation. Certes, le sursis a été rejeté, mais le pourvoi n’a pas été tranché, dans un sens, comme dans l’autre. En conséquence, il n’y a pas encore une décision définitive’’, a-t-il brandit.

Lerelateur

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