Report des sanctions de la CEDEAO: “c’est un sursis pour mieux faire, pour mieux se pourvoir et pour mieux ajuster les dispositions afin de permettre à la CEDEAO de faire en sorte qu’il n y ait pas de sanctions. », Bah Oury.

Report des sanctions de la CEDEAO: “c’est un sursis pour mieux faire, pour mieux se pourvoir et pour mieux ajuster les dispositions afin de permettre à la CEDEAO de faire en sorte qu’il n y ait pas de sanctions. », Bah Oury.

Réunis en session extraordinaire le 4 juin dernier à Accra, les chefs d’États de la CEDEAO n’ont pas pris de décisions à l’encontre de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Ils ont décidé d’attendre le sommet ordinaire qui se tiendra le 3 juillet prochain pour prendre leurs décisions.

Joint au téléphone depuis Paris où séjourne par nos confrères de la radio Fim Fim dans l’émission «Mirador» de lundi, 6 juin 2022 sur cette actualité, le président de l’UDRG, Bah Oury a laissé entendre que les dirigeants de ces 3 pays doivent mettre une période à profit afin de trouver un terrain d’attente avec la institution sous-régionale pour éviter les sanctions à ces pays.

“C’est une manière aussi de donner une chance au processus politique qui doit se faire dans chaque pays pour que les dirigeants des transitions se mettent dans une dynamique susceptible d’avoir assentiment de l’organisation régionale. Donc, c’est un sursis pour mieux faire, pour mieux se pourvoir et pour mieux ajuster les dispositions afin de permettre à la CEDEAO de faire en sorte qu’il n y ait pas de sanctions, mais au contraire un accompagnement du processus de transition qui sont en cours  dans nos 3 pays… En ce qui nous concerne en Guinée, les autorités de la transition doivent  prendre le temps imparti pour mettre en place des dynamiques susceptibles de faciliter les décisions de la CEDEAO pour accompagner notre transition, notamment en  opérationnalisant le cadre de concertation tel qu’il a été déjà formellement créé. Et puis en développant une dynamique qui permet à ceux qui sont réticents à accompagner la transition guinéenne, je parle des structures politiques à prendre la mesure pour démontrer et amener les uns et les autres à privilégier l’intérêt national. À ne pas s’arc-bouter sur des intérêts ou des ambitions individuelles et savoir que si la Guinée sombre, c’est tout le monde qui va sombrer et nous avons intérêt quelque soient nos positions à faire en sorte que la transition aille conformément à l’intérêt général a t-il martelé.

Kamara

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