Risque de représailles de manif du 28 juillet: Les avocats du FNDC saisissent l’ONU et accusent les hauts responsables du CNRD.
À 24 heure de la marche projetée par le Front National pour la Constitution (FNDC) pour exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Les avocats internationaux du mouvement anti 3ème mandat ont, dans une correspondance adressée à la Haut-Commissaire des droits de l’homme, Michelle Bachelet disent craindre des représailles contre leurs clients et chargent gravement les hauts responsables de la junte militaire au pouvoir en Guinée.
«(…)Nous redoutons également que ces actions désormais dirigées contre la société civile à travers le FNDC aient pour effet de réprimer durement les prochaines manifestations pacifiques et citoyennes du FNDC projetées le 28 juillet 2022 dans le grand Conakry et le 04 aout 2022 sur tout le territoire national. Ces inquiétudes sont notamment justifiées par les dernières nominations au sein de la police guinéenne à travers le retour des officiers susceptibles d’être impliqués dans la répression des manifestations contre le troisième mandat de Monsieur Alpha condé. Il est important de signaler que le coup d’état du 05 septembre 2021 dirigé par les colonels Mamady Doumbouya (ancien commandant des forces spéciales), Balla Samoura (ancien coordinateur des unités de gendarmerie de la ville de conakry) et Abdoulaye Keita (ancien commandant du Bataillon autonome des troupes aéroportés) aurait, selon les informations dont dispose le FNDC, entrainé des décès. Or, aucune enquête n’a été diligentée et les corps des défunts n’ont pas été restituées aux familles endeuillées qui l’exigent. Nous nous interrogeons également sur l’implication de ces trois officiers dans la répression sanglante et meurtrière du double scrutin contesté du 22 mars 2020» martèle la correspondance.
Camara Mamadouba