Sékou Jamal Pendessa répond à Ousmane Gaoul: “Dites-lui que, c’est le peuple qui a décidé de s’exprimer contrairement à lui qui n’a pas été élu”
Le Secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a réagi ce jeudi, 18 janvier 2024 aux propos d’Ousmane Gaoul Diallo qui a déclaré hier sur le plateau de la RTG que, la «presse privée, ce n’est pas pour dire qu’il est au service du peuple de Guinée, il n’en est pas le porte-parole, il n’en a pas le mandat».
Sekou Jamal Pendessa soutient qu’il est plus légitime de parler au nom du peuple parce qu’il a été élu à la tête du SPPG , contrairement à Ousmane Gaoul Diallo dont le sort lié à un simple décret.
“Dites-lui (Ousmane Gaoul) que, c’est le peuple qui a décidé de s’exprimer contrairement à lui qui n’a pas été élu. Moi, quand je parle de syndicat, je suis légitime parce que je suis élu, je suis fort d’un mandat. Lui, son sort est accroché à un décret. Donc, il ne peut pas me parler de légitimité pour dire je ne peux pas parler au nom du peuple” a t-il rappelé, ajoutant que ce sont citoyens qui ont décidé cette fois-ci d’accompagner le SPPG pour la manifestation de ce jeudi.
“Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est un mouvement citoyen demandé par nos auditeurs, téléspectateurs et lecteurs. C’est-à-dire, c’est la partie saine du peuple qui a exigé à ce que le syndicat leur demande cette fois-ci de participer à la manifestation. Parce que nous avons habitude de manifester entre journalistes, ils ont dit cette fois-ci, nous demandons de nous associer. Et c’est pourquoi, vous avez vu les coalitions de la société civile qui sont venues pour nous accompagner. Et la société civile est légitime pour parler au nom des citoyens et Gaoul lui, il va parler de quelle légitimité. Qui l’a élu? Son sort est accroché à un décret, je le lui rappelle. On peut même décider de le limoger aujourd’hui, moi j’ai un mandat. Donc, lui il ne peut rien me dire”, a t-il martelé chez nos confrères de la Tropical Fm.