Soutien des juntes guinéenne, malienne et burkinabé aux putschistes nigériens: “Pour moi, ce n’est qu’une solidarité des putschistes”, Cellou Baldé.

Dans des communiqués qu’elles ont rendu public hier les juntes guinéenne, malienne et burkinabé ont apporté leur soutien aux putschistes nigériens qui ont renversé le président Mohamed Bazoum. Dans les communiqués, elles s’opposent catégoriquement à toute intervention militaire de la CÉDÉAO au Niger.

Régissant sur cette actualité chez nos confrères de la radio Fim Fim, Cellou Baldé, responsable des fédérations de l’intérieur du pays à l’UFDG a laissé entendre que ces soutiens des 3 juntes aux militaires nigériens est une solidarité entre les putschistes.

“Pour moi, ce n’est qu’une solidarité des putschistes.C’est une manière de persévérer leur fauteuil ici,ça n’engage nullement le peuple de Guinée… On dit que le ridicule ne tue pas sinon ce ne sont pas les putschistes de ses 3 pays qui auraient pris des communiqués, pour aller jusqu’à dire qu’ils font travailler à la dislocation de la CÉDÉAO. Cela n’est pas possible», a t-il indiqué.

Et d’ajouter: “Ce qui m’écœure et qui me pose des inquiétudes, c’est qu’il y a un semblant de nationalisme, un panafricanisme crue, on ne peut pas combattre Marie Lopène, combattre l’extrême droite. Pour la plupart des ministres, des directeurs des régies financières en passant par le directeur cabinet de la présidence, des ministres et des ministres d’État, mais ce sont tous des gens qui ont vécu pendant des dixièmes d’années en Europe, qui vivent de l’asile, qui souscrivent à l’aide médicale d’État, qui viennent aujourd’hui, manipuler la jeune génération contre l’occident, pour dire que nous sommes des panafricains, nous sommes des nationalistes, nous sommes jaloux de ceci, nous sommes jaloux de cela. Ça ne passera pas, nous sommes là pour faire barrage à ces discours de haine. Ils ont bénéficié de la solidarité internationale pendant toutes ces années. Prenez le ministre Lansana Béa Diallo, c’est quelqu’un qui a été suffisamment intégré en Belgique.Je peux citer beaucoup de ministres qui ont passé tout leur temps là-bas, comment voulez-vous aujourd’hui que ce discours soit développé. Je suis tout a fait d’accord que nous prenions nos responsabilités pour le développement socio-économique de notre pays la Guinée, mais également de l’Afrique en traitant d’égal en égal avec tous les partenaires internationaux, mais une fois encore, ce n’est pas dans le repli et le nationalisme qui frise le populisme que nous pouvons faire cela” a t-il martelé.

Camara Mamadouba

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