Guinée : Ouverture d’un forum sur le partenariat public privé pour la santé urbaine dans la ville de Conakry
Organisé ce lundi 05 décembre 2022 par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique à travers la Direction Régionale de la Santé de la Ville de Conakry, le forum sur le partenariat public privé sur la santé urbaine dans la ville de Conakry a été lancé par directeur national de la structure public et privé Abdoulaye Kaba.
Dans son discours de bienvenue, le Directeur régional de la santé de la ville de Conakry Dr. Bouna Yattassaye décline les objectifs de la rencontre : « L’objectif de cette forum est de permettre un dialogue entre le secteur privé et le secteur public dans la ville de Conakry à fin d’améliorer la prise en charge des populations de la ville de Conakry sur le plan sanitaire. Déjà les populations de Conakry ont tendance plus à aller vers les structures privées que des structures public. Et au niveau coordination, quand nous analysons les données, nous n’avons pas toutes les données des structures privées ce qui défavorise la prise de décision des collectes. Donc, nous sommes vraiment ravis de la présence de nos partenaires mais la tenue du forum », a t-il dit.
Pour sa part, Abdoulaye Kaba directeur national de la structure de santé Public et privé, représentant du ministre de la santé affirme.
« Les autorités du pays ont instruit au Ministère de la Santé et ainsi, nous avons procédé à la fermeture de toutes les structures privées non agrées sur toute l’étendue du territoire. Force est de reconnaitre que cette situation bien que normale a créé une situation de déséquilibre de l’offre de soins aux populations étant donné que les formations sanitaires sont inégalement réparties dans les cinq communes de la ville de Conakry. Il ressort d’une étude que c’est le dispensaire privé qui apparait le plus souvent comme la structure de proximité, à Conakry. Deux ménage sur trois s’y rendent dans leur quartier d’habitation (60%) alors que ce n’est le cas que de deux sur cinq pour le centre public (40%). Moins d’une structure privée sur deux transmet les données sanitaires aux formations sanitaires publiques pour intégrer dans le DHIS2 données les structures privées impliquées dans la vaccination de routine et de surveillance sont moins dynamiques et ne rapportent pas les données à temps, Les données collectées dans ces structures privées sont de fois de faible qualité », a déclaré Dr Kaba.
Alass Sylla.