Bah Oury: «Ceux qui ne sont pas autour de la table, ont décidé délibérément de ne pas être autour de la table»

Alors que les Forces vives de Guinée continuent d’accentuer la pression sur la junte au pouvoir en Guinée pour la tenue d’un nouveau cadre de dialogue afin d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, certains acteurs politiques ne veulent pas entendre de cette oreille. C’est le cas du leader l’UDRG.

Invité l’émission“Droit et Démocratie » de la RTG, Bah Oury s’oppose catégoriquement à l’ouverture d’un nouveau cadre de dialogue avec les Forces vives de Guinée.

“Si vous dites d’aller au nouveau cadre de dialogue, cela veut dire qu’on considère que tout ce qui a été fait, il faut l’annuler. Or, y a contradiction, on veut un retour rapide à l’ordre constitutionnel, on n’est pas d’accord avec ce qui a été fait. C’est incongru. Pour nous, il n’en est pas question qu’on aille à un autre dialogue. Ceux qui ne sont pas autour de la table, ont décidé délibérément de ne pas être autour de la table, malgré toutes les sollicitations…Ils ont considéré que, tant que ce ne sont pas eux qui déciderons,de ce que la Guinée doit être et comment elle sera, ils considérons que, tout ce qui sera fait, est nul et non avenue. C’est une manière totalitaire  et ils se sont trompés d’époque. Parce que, si avec le président Alpha Condé, les dialogue dont ils parlaient, c’était entre deux ou trois personnes. Maintenant, le dialogue concerne une grande majorité des citoyens avec des sensibilités différentes, ils considèrent qu’ils sont au dessus de cette majorité. Ce qui n’est pas normal », a t-il indiqué.

Poursuivant, l’ancien vice-président de l’UFDG a indiqué que la porte du cadre de dialogue toujours ouverte aux Forces Vives.

«Sur le principe, la porte du cadre de dialogue est grande ouverte pour eux. À n’importe quel moment pour qu’ils puissent y revenir. Les pourparlers qu’ils ont eu avec les religieux, c’étaient des pourparlers pour les permettre, à la suite, de revenir et de réintégrer le cadre de dialogue et le continuer le chemin avec les autres composantes de la société guinéenne, a t-il martelé.

Camara Mamadouba

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