Éventuelle flambée du prix du riz: le ministre de l’Agriculture annonce des mesures.

Alors que l’Inde décide de plus importer son riz vers les autres pays, l’inquiétude grandit de plus en plus au sein la population guinéenne qui redoute une augmentation du prix de riz dans les prochains jours.

Invité de l’émission Mirador de la radio Fim, le ministre l’Agriculture et de l’élevage, Mamoudou Nangnalen Barry a rassuré que le gouvernement est entrain de prendre des dispositions pour réduire l’importation du riz en Guinée.

“Par rapport à ce qui se passe en Inde, la transition a déjà l’ambition de mettre fin à l’augmentation drastique des importations du riz en Guinée. Graduellement, chaque année notre importation augmente d’environ 100 mille tonnes. Si on est à 600 mille tonnes cette année, l’année prochaine, on est à 700 milles. Donc, en moyenne notre importation augmente en moyenne de 100 milles tonnes, à chaque année. Et aujourd’hui, nous sommes à 800 milles du riz importé par an. Ce qui est extrêmement élevé, mais ce n’est pas l’une des  plus grandes importations en Afrique de l’Ouest. On ne compare même pas au Sénégal,  à la Côte d’Ivoire au Nigéria en terme d’importation du riz, même le Burkina. Ils importent plus largement que nous”, a t-il indiqué.

“Cette année, dit-il “notre stratégie est claire, on va renforcer la production du riz et de maïs. On a beaucoup investi dans la production cette année. Mais, à son du riz, nous avons une forte campagne de diversification alimentaire. Pour diversifier l’alimentation et réduire la dépendance vis à vis du riz, il faut développer la culture des tubercules. Nous avons beaucoup investi dans l’igname et les autres variétés”, a t-il martelé.

Camara Mamadouba

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