Évasion à la centrale de Conakry: “Mon client m’a dit très clairement que son fils n’était pas parmi ces éléments qui sont venus les exfiltrer”, Me Fodé Kaba Chérif
Considéré comme le cerveau de l’attaque qui a visé la maison centrale de Conakry le samedi dernier, le nom du fils de colonel Claude Pivi, revient sur toutes les lèvres.
Selon des autorités guinéennes, Verny Pivi est le commando qui a dirigé l’opération d’exfiltration de son père et ces trois codétenus dont l’ancien président de la transition, Capitaine Moussa Dadis Camara.
Régissant sur cette actualité chez nos confrères de la radio Fim Fm dans l’émission Mirador de ce lundi 06 novembre 2023, Me Fodé Kaba Chérif, l’avocat du colonel Claude Pivi a démenti toute implication de Verny dans cette opération.
“À date, je n’ai plus de ses nouvelles, mais que ce qui s’est passé, j’avoue que lorsque j’ai appris qu’il y a eu cette attaque contre la maison centrale où j’ai d’autres clients, j’ai du coup tenté d’appeler d’autres y compris le Colonel Pivi. Après quelques tentatives, il a décroché parce que son numéro ne passait pas. C’est dans l’après-midi que je l’ai eu au téléphone. Dans ses propos, j’ai pu comprendre qu’il était apeuré, parce que surpris par l’événement. Il n’en revenait pas, contrairement à certains ont pu dire. Je lui ai quand-même demander s’il était parmi ceux qui était en cavale? Il m’a effectivement dit qu’il était exfiltré comme tous les autres, et que c’est un commando composé de certains militaires qui ont mené l’opération, a t-il indiqué.
Et d’ajouter: “Mon client, quand je l’ai eu au téléphone, je lui ai demandé est-ce que ton client était dans l’équipe ? Il m’a dit très clairement que son fils n’était pas parmi ces éléments qui sont venus les exfiltrer. Son fils n’en faisait pas partie. Je crois que le fait que ça été dit dans les médias que son fils était dans la mission l’a apeuré davantage et c’est ce qui le faisait craindre de sa vie et de la vie de son enfant et c’est raison pour laquelle il n’est pas revenu jusqu’à date», a t-il martelé.
Mohamed Camara