Dr Dansa Kourouma: ”En tant que père de famille, père de quatre (4) petites filles, je n’admettais pas que mes filles soient excisées”.

Présidant lancement officiel des activités des premières assises panafricaines sur les violences faites aux filles et les femmes organisées par la Fondation « Solidarité féminine», le vendredi dernier à Conakry, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma s’est engagé à lutter contre toutes formes de violences dont les filles et femmes sont confrontées en Guinée.

“En tant que père de famille, père de quatre (4) petites filles, je n’admettais pas que mes filles soient excisées, je n’admettais pas que mes filles soient violentées. C’est pour vous dire qu’en tant que père de famille, je veux que ma jeune fille soit mise dans la même condition que tous les garçon”, a t-il indiqué.

Pour freiner l’évolution des violences faites aux filles et aux femmes en République de Guinée, Dr Dansa Kourouma a promis que les préoccupations de la gente féminine seront prises en compte dans la nouvelle constitution.

“Aujourd’hui  je vous dis tout simplement que vos préoccupations seront prises en compte lors de l’élaboration de la nouvelle constitution. Elle sera une constitution sensible au genre, une constitution qui établira la juste égalité entre homme et femme surtout tous les plans. Le plan social, économique politique et le plan culturel. La seule chose qu’on peut vous garantir si la loi fondamentale de notre pays élimine toutes les discriminations les lois organiques consacrent les règles justes égalités et les institutions chargées de les appliquer seront mises en place la discrimination va finir dans le pays. La violence dont les femmes sont victimes, dont la société est victime n’est pas que violences physiques, elles sont victimes de violences économiques. Et cette violence économique les rabaisse dans leur fonction dans la société. Et au nom du président de la transition nous vous encourageons, le combat n’est pas fini, il est multidimensionnel, le combat va se faire à tous les niveaux. C’est pourquoi il faut créer les conditions pour protéger les femmes, doter les femmes des moyens conséquents pour leur émancipation et leur autonomisation et c’est débarrasser notre pays à toute forme de violence”, a martelé le président du CNT.

Mohamed Camara