Dr. Ousmane Kaba sur l’avant-projet de la Constitution: « C’est un travail public sérieux ».
Après trente ( 30) mois de travail acharné, le Conseil national de la transition a officiellement présenté ce lundi, 29 juillet 2024, à l’occasion d’une plénière spéciale, l’avant-projet de la Constitution. Ils étaient nombreux Conseillers nationaux, membres du CNRD et du gouvernement, représentants des institutions républicaines et partenaires techniques et financiers, les leaders religieux, les représentants des acteurs politiques à prendre à cette cérémonie hautement historique pour le pays.
Présent à cette cérémonie, Dr. Ousmane Kaba, président du parti PADES a déclaré que du point vue universitaire, le CNT a abattu un travail remarquable.
« Ma première réaction, est que c’est un travail public sérieux. Ça, c’est du point de vue universitaire » a t-il souligné en substance.
À ce qui concerne le contenu de cet avant-projet de la constitution, l’ancien ministre de l’economie et des finances estime qu’il est très tôt de se prononcer.
« Il faudrait que nous ayons les documents,on va les examiner point par point avant de se prononcer là-dessus. Pour le moment, on ne peut rien dire du contenu parce que nous avons tous écouter les discours. Il va falloir lire le texte. Vous avez vu que c’est une constitution qui est suffisamment longue avec beaucoup de pages. Donc, il faut que le parti se prononce sur le contenu et toutes parties critiques. Encore une fois, il faut qu’on se retrouve pour discuter de tout cela, nous avons une constitution qui est désormais bicamérale. Est-ce que les pays comme la Guinée ont besoin de deux institutions, certainement qui font se chevaucher? C’est une question légitime. Il y a des intangibilités, mais notre expérience de l’ancienne constitution, il y a une forte intangibilité qui a été foulée au pied par celui qui était au pouvoir. Donc, au-delà des textes juridiques, je crois que, c’est la capacité des hommes à adhérer à la mouvance démocratique qui est vraiment cruciale pour le pays. Mais, déjà on a une constitution, ce n’est pas, voyons ce qu’elle convient », a t-il souligné.
