Djenab Touré rassure les partis politiques: »Cette évaluation n’est pas une chasse aux sorcières ».
Alors qu’un nombre important des partis politiques émet d’ores et déjà de sérieux doutes sur les véritables intentions qui se cachent derrière l’évaluation des partis politiques que le ministère de l’administration du territoire et de la decentralisation vient d’effectuer au sein des partis politiques, le département de tutelle tenter de rassurer les concernés.
Prenant à la parole ce vendredi, 19 juillet 2024 en marge à la deuxième journée de l’atelier de restitution du rapport provisoire de l’évaluation des partis politiques, dediée aux institutions républicaines et aux partenaires techniques et financiers de la Guinée, Mme. Djenab Touré, Directrice nationale des Affaires politiques et l’administration électorales a laissé entendre qu' »il n y a aucune chasse aux sorcières derrière cette opération ».
Selon l’ancienne commissaire de la CENI, l’objectif général cette évaluation consiste à assainir l’échiquier politique.
« Il faudrait que l’évaluation soit notre mode de gestion des partis politiques parce que la loi, si elle est appliquée, forcement l’échiquier politique sera assaini. On n’a pas besoin de dire qu’il faut réduire le nombre des partis politique et nous avons aussi rassuré les partenaires techniques et financiers que cette évaluation n’est pas une chasse aux sorcières, mais nous faisons notre travail au quotidien. C’est un processus qui va continuer, ceux qui ne sont pas en règle, ce n’est qu’on vienne les dissoudre. Ils ont trois (3) mois, au vu des dispositions de la Charte de se mettre en règle. Ceux qui n’ont pas de siège, ils font chercher les sièges parce que si vous dites que vous êtes un parti politique, vous devriez être en mesure d’avoir un siège. Mais, on va éviter à ce qu’on personnalise les partis politiques, ce sont des associations, ce ne sont pas comme des sociétés privées et que les règles soient appliquées comme l’a dit mon ministre dans la rigueur », a t-elle indiqué, ajoutant l’unique ambition des autorités de la transition est de léguer une classe politique assainie aux futures dirigeants.
« Donc, il faut faire cette évaluation pendant la transition parce que ça va mettre au pouvoir qui viendra après une élection présidentielle de continuer cette réforme et de baliser le chemin pour les futurs dirigeants », a t-elle martelé