Nombre d’EPA en Guinée: «La meilleure façon de connaître le nombre d’EPA, il faut faire des revues périodiques. Et c’est cette activité que nous avons lancée», ministre Moussa Cissé.

Nombre d’EPA en Guinée: «La meilleure façon de connaître le nombre d’EPA, il faut faire des revues périodiques. Et c’est cette activité que nous avons lancée», ministre Moussa Cissé.

Nombre d’EPA en Guinée: «La meilleure façon de connaître le nombre d’EPA, il faut faire des revues périodiques. Et c’est cette activité que nous avons lancée», ministre Moussa Cissé.

Lors d’une visite du ministre de la justice, garde des sceaux hier, lundi 9 janvier à la Cour des Comptes,  le président de cette institution a déclaré «que même  le ministère de l’Economie et des Finances ne sait pas aujourd’hui quel est le nombre exact des établissements publics».

Interrogé sur cette question par nos confrères de Djoma média dans l’émission «On refait le monde» de ce mardi, 10 janvier 2023, le ministre de l’Economie et des Finances, Moussa Cissé répond:

«Je ne veux pas qu’on se fixe pour objectif d’avoir un nombre. On crée à tous les soirs  à la télé, à la radio des établissements publics. Ce n’est pas fixé dans la marge pour dire que nous devrons avoir X nombre d’EPA», a t-il déclaré avant de poursuivre:

«La meilleure façon de connaître le nombre d’EPA, il faut faire des revues périodiques. Et c’est cette activité que nous avons lancée avec l’inspection générale des finances et l’inspection générale d’État pour faire la revue des organismes publics, une revue dynamique pour nous permettre de voir, quels sont les organismes publics qui sont efficaces? Quels sont ceux qui doivent être fusionnés, quels sont ceux qui doivent disparaître? Parce que la création d’un organisme public veut dire que l’État renonce à la mise en œuvre d’un service public au profit d’une entité autonome laquelle, il confie la mission. Ça peut se faire au jour au lendemain. Mais  pour créer un organisme public, d’abord il faut une autorisation préalable du ministre des finances. Il faut faire une étude d’impact de la création de cet organisme public, c’est  ce qui ne se faisait pas avant. C’est pourquoi, la revue a été engagée et la revue devrait faire l’objet d’une vulgarisation pour nous permettre aujourd’hui de maîtriser tout ça. L’objectif ce n’est pas de quantifier ou de limiter le nombre, c’est de rationaliser l’utilisation des ressources dans ses organismes publics, lorsque ce n’est plus nécessaire. C’est ça, l’objectif recherché», a t-il martelé.

Camara Mamadouba
611 46 04 10

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