Fin à Conakry de la deuxième édition du salon d’industrie (SIG)
Après trois (3) jours de travaux intenses, les travaux de la deuxième édition du salon de l’industrie ont pris fin ce mercredi 21 décembre à Conakry.
Cette deuxième édition a réuni les différents acteurs publics et privés, nationaux et étrangers et elle a été marquée par des panels et des ateliers thématiques au cours desquels les problèmes et les enjeux liés au développement industriel ont été suffisamment débattus.
Dans son discours de circonstance, le commissaire général du salon de l’industrie de Guinée, Sékou Oumar Cissé a vivement remercié le gouvernement de la transition et les partenaires techniques et financiers pour tenue du salon qui va contribuer à la promotion de l’industrie guinéenne.
Satisfait du niveau d’échanges, le représentant pays de l’ONUDI, Ansoumane Bérété a exprimé l’engagement de son institution à appuyer ce genre d’initiative partout où besoin sera.
«Cela, comme inscrit dans les prérogatives de l’ONUDI. Une institution qui a pour mandat de promouvoir un développement industriel inclusif et durable en vue d’éliminer la pauvreté, la création d’une prospérité partagée et d’assurer la durabilité environnementale»
En procédant à la clôture solennelle du SIG, la ministre du commerce, de l’industrie et des PME, Louopou Lamah a noté que cette rencontre a servi de plate-forme d’échanges d’expériences, de renforcement de capacité des promoteurs industriels. Elle a également contribuer à la promotion du savoir faire africain à travers l’exposition et la vente des produits locaux manufacturés a-t-elle dit.
«A cet effet, je vous exhorte à étendre cette relation d’affaires aux différentes chambres de commerce et de l’industrie de nos trois pays ( Guinée, Mali et le Maroc). Ceci dit-elle permettra aux acteurs concernés, la compétitivité et la productivité de nos entreprises industrielles bases fondamentales d’une intégration réussie de la zone de libre échange continentale africaine pour une transformation structurelle, durable et inclusive de nos économies, invite Louopou Lamah.
Sana Sylla